Principe de fonctionnement des aimants permanents
Il est bien connu que tous les matériaux ferromagnétiques se caractérisent, à différents degrés, par le phénomène de l'hystérèse magnétique.
En présence d’hystérèse, on obtient des caractéristiques (avec plusieurs valeurs et une progression complexe) qui ne passent pas par l'origine des axes dans le plan B/H : on peut être en présence d'un champ d'induction magnétique B (magnétisme résiduel) même en l'absence d'un champ magnétique H ou vice versa (force coercitive).
Dans de telles conditions, la représentation du comportement d'un tronçon de matériau ferromagnétique par le biais de la réluctance uniquement (éventuellement variable) ne s'applique plus.
L’hystérèse, le plus souvent indésirable et négligée dans les calculs, est au contraire essentielle et souhaitée dans le cas des aimants permanents.
L'aimant permanent est formé par un matériau ferromagnétique particulier, caractérisé par une hystérèse très large (fig.1).
Les tronçons utiles du cycle pour la fonction d'aimant permanent sont le deuxième ou le quatrième cadran.
À condition que l'on demeure dans un champ limité du cadran indiqué, la caractéristique peut souvent être obtenue par approximation, comme un tronçon rectiligne dans le plan B/H (fig. 2), dans lequel est indiqué en pointillé une caractéristique possible du circuit magnétique externe par rapport à l'aimant et le point de travail, qui se trouve d'habitude à proximité de l'intersection avec l’axe B.
Toujours à condition que l'on se situe dans un champ limité de valeurs, le matériau reproduit indéfiniment le tronçon de caractéristique indiqué, sans qu'apparaissent de cycles d'hystérèse locaux, par conséquent la magnétisation n'est pas perdue.
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